Une récente étude scientifique menée en Guadeloupe met en garde contre la consommation régulière de certains fruits tropicaux, notamment le corossol, et leurs feuilles, soupçonnés d’être liés à une augmentation du risque de développer la maladie de Parkinson. Les chercheurs ont mis en évidence un lien entre la consommation de ces fruits — parfois valorisés pour leurs vertus médicinales — et l’apparition de symptômes parkinsoniens chez des patients pourtant jeunes et sans antécédents familiaux.
Selon les données publiées et rapportées par la presse antillaise, la consommation répétée, voire excessive, de fruits comme le corossol, les pommes-cannelles ou le cachiman, et plus encore de leurs feuilles souvent utilisées en infusion, pourrait altérer le système nerveux à long terme. Ce constat a été établi après des années d’observation dans les Antilles françaises, où ces fruits sont intégrés à l’alimentation traditionnelle.
Cette découverte ne remet pas en cause la richesse nutritionnelle des fruits tropicaux mais invite à la prudence : ce qui est naturel n’est pas toujours inoffensif. Les autorités sanitaires encouragent désormais une consommation raisonnée, en particulier pour les personnes les plus sensibles. Une information qui mérite d’être relayée à Mayotte, où ces fruits sont également consommés régulièrement, parfois dès le plus jeune âge.






