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Air Austral pointée du doigt pour des billets d’avion Réunion-Madagascar plus cher que La Réunion – Paris

 

Sur l’axe Réunion-Mayotte Air Austral a longtemps été accusée de profiter d’un monopole, ce qu’elle a corrigé en indiquant qu’il s’agissait d’une situation de monopole, les autres compagnies ne voulant à l’époque pas desservir la liaison. Mais qu’en est -il sur l’axe réunion – Madagascar aujourd’hui pointé du doigt ?

 

Quelques centaines de kilomètres séparent La Réunion de Madagascar et pourtant, rejoindre les deux îles par avion coûte un bras : 700 euros l’aller-retour entre Saint-Denis et Ivato : En effet, la réouverture des frontières malgaches fermées en raison de l’épidémie de covid permet de nouveau des vols réguliers vers la Grande île après quasiment deux ans de fermeture. L’attente est donc grande. Des restrictions sont malgré tout toujours en vigueur, avec un nombre limité de compagnies pouvant desservir Madagascar. Depuis La Réunion, Air Austral est la seule autorisée, avec deux vols par semaine entre l’aéroport de Gillot et celui d’Ivato, le seul de Madagascar ouvert aux vols réguliers internationaux, à raison de 132 passagers par rotation. Mais les prix proposés par Air Austral sont jugés excessifs, à tel point qu’une manifestation s’est déroulée mercredi à Saint-Denis, pour dénoncer des prix. Leitmotiv : “c’est plus qu’un aller-retour entre Roland-Garros et Roissy-Charles-De-Gaulle distants de près de 10000 kilomètres, contre moins de 1000 kilomètres pour Roland-Garros/Ivato”…

Mais Air Austral explique que dans le respect des consignes fixées actuellement par le Gouvernement Malgache, Air Austral n’est autorisée qu’à opérer deux vols par semaine dans la limite de 132 passagers par vol, entre La Réunion et Antananarivo. Cela ne lui permet pas de répondre à la demande de voyage de et vers Madagascar qui est aujourd’hui très forte et qui continue de se renforcer.” En clair, il n’y a pas assez de passagers pour rentabiliser la ligne, ce qu’il est permis de comprendre surtout avec l’envolée des prix du kérosène due à la crise ukrainienne.

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