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Affaire Azad – BAB : L’intelligence du mal !

La cour d’assises de Mamoudzou a tenu, vendredi, sa troisième journée d’audience dans le procès de la bande criminelle liée à Azad, la Brigade anti-BAC (BAB). Cette audience a été consacrée à l’analyse de la personnalité et du profil psychologique du chef du gang.

Né aux Comores, avant de s’installer dès l’âge de 3 ans à Mayotte où il va grandir sans la présence du père qui n’a pas pu rejoindre sa famille sur l’île, Azad montre, selon un rapport psychiatrique présenté au tribunal, un niveau d’intelligence au-dessus de la moyenne et des traits de manipulateur, avec des sentiments de toute-puissance.

L’expert qui l’a examiné indique aussi que l’accusé souffre de troubles psychiques, notamment une personnalité paranoïaque, et montre des traits de « dangerosité criminologique » importante.

Pour défendre son client, l’avocate de la défense a dénoncée ce qu’elle appelait « torture blanche », affirmant qu’Azad a subi un régime d’isolement en détention qui aurait contribué à sa dégradation mentale. Cette assertion est contestée par l’expert psychiatre, qui souligne que lors de son expertise, Azad était actif physiquement. De plus, l’un des avocats de la partie civile a réfuté l’existence d’un isolement prolongé.

Pour rappel, Azad a été inculpé pour tentative d’assassinat, violence aggravée et vol avec arme, le 16 juin 2019, à Passamainty. Placé au CHSR (Centre d’hébergement et réinsertion sociale) de Songoro, son séjour est marqué par plusieurs problèmes disciplinaires.

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