Un nouveau rapport national de l’assurance maladie brosse un panorama inquiétant : en 2024, 764 personnes sont mortes à la suite d’un accident du travail dans le secteur privé — un record depuis 2018. 
Cette statistique, qui fait l’objet d’un communiqué de l’association FNATH, comprend 318 accidents de trajet et 215 maladies professionnelles — des données partiellement minorées, puisqu’elles n’incluent ni les fonctionnaires, ni les travailleurs agricoles, ni les indépendants. 
Parmi ces décès, plus de la moitié résultent d’un malaise, tandis que 24 % relèvent d’un accident de travail “classique” : chutes, manutentions, manipulations dangereuses. Certains secteurs — comme l’alimentation — affichent une hausse préoccupante des accidents mortels. 
📌 À Mayotte, comme partout en France, ces chiffres représentent une alerte. Malgré l’absence de données récentes décomptant spécifiquement les accidents du travail dans l’archipel, l’importance du secteur informel, la précarité ou le travail non déclaré laissent présager une vulnérabilité accrue.
La FNATH appelle les pouvoirs publics à renforcer urgemment la prévention, la formation et les contrôles sur les chantiers et lieux de travail.






