Dans la soirée du 3 juillet à Tsoundzou 1, l’irréparable s’est produit dans un domicile où une jeune femme en situation de handicap mental avait été placée. Son père l’avait confiée à un foundi, espérant des soins traditionnels adaptés.
Ce lieu de confiance s’est transformé en scène d’agression lorsque, après une soirée marquée par l’alcool et la consommation de stupéfiants, un invité du foundi a profité de l’absence de surveillance pour s’en prendre à la jeune femme.
Un témoin, chargé de veiller sur elle, s’était brièvement endormi. Réveillé par des bruits troublants, il a surpris l’agresseur en pleine action. Il a alors mis fin à l’agression et tenté de maîtriser l’auteur jusqu’à l’arrivée du père de la victime.
Le suspect a néanmoins réussi à s’échapper avant d’être retrouvé et interpellé par les forces de l’ordre. La victime, en état de choc, a été immédiatement conduite à l’hôpital, puis orientée vers un centre de soins spécialisés.
Le parquet confirme l’ouverture d’une information judiciaire samedi avec placement sous contrôle judiciaire du suspect, l’enquête se poursuit pour déterminer faire toute la lumière sur les responsabilités.
Cette sombre affaire soulève une nouvelle fois la question de la protection des personnes vulnérables dans des cadres non institutionnels






