La scène qui s’est déroulée à Longoni glace d’effroi. Deux enfants, âgés seulement de quatre et six ans, en sont venus aux mains, jusque là rien d’alarmant. Mais l’altercation a pris une tournure dramatique quand le plus jeune a sorti une lame de rasoir et a frappé son camarade au visage, provoquant une profonde entaille. La victime a été rapidement transportée au centre hospitalier de Dzoumogné rapportent les secours appelés à l’aide.
Comme si la violence des enfants ne suffisait pas, les adultes ont poursuivi le cycle infernal. La mère de la victime, submergée par la colère et le chagrin, s’en est prise à la mère du mis en cause, la frappant violemment à coups de bâton. Cette dernière présenterait plusieurs hématomes
Cet enchaînement de représailles met en lumière une réalité dérangeante : quand la brutalité s’installe dès le plus jeune âge, quel avenir peut-on espérer pour ces enfants ? Grandir dans un environnement où la violence est réponse à tout finit par inscrire des réflexes destructeurs dans les comportements. Pour certains, c’est presque comme si la violence coulait dans leurs veines, transmise de génération en génération, nourrie par un climat de tensions et d’impulsivité.
Ce drame interroge sur l’urgence d’agir. Car si à moins de cinq ans on apprend déjà à agresser, à blesser, à répliquer par les coups, comment imaginer des lendemains apaisés ? C’est toute une société qui se retrouve face à ses responsabilités : éduquer, protéger, accompagner et briser ce cercle vicieux avant qu’il ne soit trop tard.






