En novembre 2025, l’inflation marque un nouveau ralentissement. Selon l’Insee, les prix à la consommation reculent de 0,2 % par rapport à octobre, après une baisse déjà observée le mois précédent. Sur un an, l’inflation s’établit à +0,9 %, contre +1,4 % en octobre. Une évolution qui confirme un net reflux par rapport aux niveaux atteints ces dernières années, sans pour autant traduire un retour à la normale pour les ménages.
Cette baisse mensuelle est principalement portée par l’énergie, dont les prix diminuent de 1,9 %. Les produits pétroliers enregistrent un recul de 3,1 %, avec une baisse de six centimes pour le gazole et de cinq centimes pour le supercarburant. Le prix de la bouteille de gaz recule également, tandis que l’électricité reste stable. Sur un an, l’énergie affiche une baisse marquée de 10,6 %, contribuant fortement au ralentissement de l’inflation globale.
Les services, qui représentent près de 37 % du budget des ménages, reculent de 0,3 % sur le mois, principalement en raison de la baisse des transports. Toutefois, sur un an, ils progressent encore de 2,2 %, notamment dans la santé, la restauration et les loisirs.
À l’inverse, l’alimentation repart à la hausse en novembre (+0,5 %), tirée par les produits frais. Sur douze mois, les prix alimentaires augmentent de 4,8 %, un rythme nettement supérieur au niveau national, pesant durablement sur le pouvoir d’achat.
Si l’inflation ralentit, elle s’appuie sur des prix déjà durablement élevés. Le reflux observé traduit davantage un tassement qu’un véritable soulagement pour les dépenses du quotidien.
Anthony Maltret









