À Pamandzi, la situation du Centre communal d’action sociale continue d’alimenter les tensions. Dans un communiqué publié en décembre, la municipalité sort du silence pour répondre aux accusations portées contre elle et expose les raisons de la crise actuelle. Selon le maire, président du CCAS, la commune a hérité début 2025 d’un établissement fragilisé par de graves dysfonctionnements administratifs, financiers et managériaux.
La municipalité affirme que le CCAS fonctionnait en dehors de tout cadre légal, sans bilans d’activité ni financiers, avec des recrutements jugés irréguliers et des soupçons de conflits d’intérêts. Des subventions importantes auraient été perçues sans projets réellement aboutis, tandis que le climat social se serait progressivement dégradé, affectant la qualité du service rendu à la population.
Face à ce constat, l’équipe municipale dit avoir engagé une réorganisation en profondeur à partir de février 2025. Retrait de délégations, nomination d’un nouveau directeur, redéfinition des missions des agents et contrôle des présences figurent parmi les mesures mises en avant. La mairie assure également avoir revalorisé les salaires et relancé plusieurs actions sociales, notamment en direction des personnes âgées et de l’insertion professionnelle.
Cette reprise en main a toutefois déclenché un mouvement de grève, avec le blocage de la mairie depuis plusieurs semaines. La commune dénonce un mouvement minoritaire, soutenu par des acteurs extérieurs, et affirme avoir proposé des solutions salariales et sociales, toutes refusées. Dans un contexte tendu, l’exécutif communal appelle désormais à un retour au dialogue afin de garantir la continuité du service public social à Pamandzi.









