A la une de France Mayotte Matin aujourd’hui, l’actualité est marquée par une succession d’enjeux économiques, sociaux et sécuritaires qui dessinent le quotidien de notre territoire. Le journal ouvre sur les travaux du quai Issoufali, en Petite Terre, dont le calendrier est respecté malgré les contraintes post-cycloniques. Un signal positif pour les usagers du transport maritime, même si les dysfonctionnements de la billettique et les conditions de travail des agents continuent d’alimenter les critiques en Grande-Terre.
Sur le front social, la grève des agents du CCAS de Pamandzi s’enlise. Salaires impayés, contrats non renouvelés et remise en cause du service minimum pénalisent directement les usagers, notamment pour les démarches d’état civil et de scolarité. Dans le même temps, l’État annonce une hausse du Smic à Mayotte de 3,9 %, portant le salaire minimum à 87,5 % de celui de la métropole. Une avancée saluée, mais jugée encore insuffisante face au coût de la vie et à la précarité persistante.
Le journal revient aussi sur la justice, avec le maintien en détention d’un prévenu dans l’affaire des violences de Mangajou, illustrant un climat local toujours tendu. Les faits divers rappellent cette insécurité diffuse, entre agressions, vols et réseaux de fraude démantelés. Côté institutions, Mamoudzou se dote d’une nouvelle mairie annexe à M’Tsapéré pour rapprocher le service public des habitants, tandis que l’agriculture bénéficie d’aides renforcées après le cyclone Chido. Autant de signaux contrastés d’un territoire en reconstruction, partagé entre urgences immédiates et chantiers de long terme.










