Dans l’attente de son procès prévu en janvier, l’un des prévenus mis en cause dans l’affaire des violences de Mangajou restera incarcéré. Les faits remontent à environ un mois, lorsque les habitants de Mangajou avaient décidé de bloquer l’accès à leur village afin d’alerter les autorités, après une série d’incendies visant des véhicules.
À la suite de ces violences, deux personnes avaient été interpellées. Une audience en comparution immédiate s’est tenue il y a une semaine. Conformément à la procédure, les prévenus avaient demandé un délai pour préparer leur défense, conduisant la juridiction à ordonner leur placement en détention provisoire jusqu’à leur jugement, fixé en janvier 2026.
Ce jeudi, l’un des deux prévenus, prénommé Patrick, comparaissait à nouveau, après avoir fait appel de son maintien en détention. Il a mis en avant sa situation personnelle, expliquant être en apprentissage et suivre une formation dans le domaine de la sécurité. Une incarcération prolongée, selon lui, ferait peser un risque sérieux sur la poursuite de son contrat. Il sollicitait une remise en liberté, éventuellement sous bracelet électronique, ce qui a été refusé en raison d’obstacles matériels.
Le parquet s’est opposé à toute remise en liberté, invoquant l’absence de garanties de représentation, le risque de réitération des violences et des risques de représailles, la population connaissant maintenant son visage. Après avoir délibéré,le tribunal a rejeté sa demande. Le prévenu restera en prison.
Après les violences et les barrages à Mangajou, la chambre d’appel confirme le maintien en détention de l’un des prévenus

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