Le week-end a été marqué par une succession d’arrivées clandestines qui ont mis à l’épreuve les capacités de prise en charge. A Dzaoudzi, de nombreuses embarcations légères ayant été arraisonnées sont stationnées ; elles témoignent de l’intensité du phénomène.
Un témoin nous rapporte qu’une dizaine de personnes d’origine africaine ont été découvertes livrées à elles-mêmes sur l’îlot de M’Tsamboro, sans moyens de communication ni ravitaillement. Secourues, elles ont été prises en charge par les services de l’Etat.
Dans la matinée de samedi, une nouvelle arrivée massive est constatée à M’Tsamboro : une trentaine de personnes, originaires de plusieurs pays d’Afrique centrale et des Grands Lacs, sont retrouvées. Parmi elles, plusieurs présentaient des blessures ou des pathologies nécessitant un isolement immédiat ou des soins. Les autres ont été transférées au centre de rétention de Pamandzi.
Au total, selon nos informations, près d’une centaine de migrants auraient atteint Mayotte en l’espace de quarante-huit heures. Une pression migratoire qui, une nouvelle fois, met en lumière la dangerosité des traversées et les difficultés grandissantes rencontrées par les autorités pour enrayer ces arrivées en série.
