La mobilisation annoncée pour le 2 décembre devant le Rectorat de Mayotte s’annonce tendue. Face à un budget jugé destructeur, les syndicats, dont la CGT Educ’action, dénoncent une politique nationale qui prévoit 4 000 suppressions de postes, la baisse de l’indemnisation des arrêts maladie et le gel des salaires.
À Mayotte, la crise est encore plus brutale : insécurité autour des établissements, erreurs de paie récurrentes, manque criant de personnels, écoles saturées. Les enseignants disent travailler « la peur au ventre » et jugent l’administration dépassée.
Ils réclament un plan d’urgence sécuritaire, un calendrier adapté au climat local, l’annulation des suppressions de postes, la revalorisation salariale et l’amélioration immédiate des conditions de travail.
Le 2 décembre, l’intersyndicale appelle à une démonstration de force pour rappeler que l’école mahoraise ne peut plus tenir dans ces conditions.






