L’enquête ouverte ce matin autour de trois policiers du Groupe d’Appui aux Opérations prend une tournure capitale. Selon nos informations recoupées, les faits remontent à une opération survenue il y a plusieurs semaines : lors d’une ronde, les agents auraient interpellé une femme en situation irrégulière, puis l’auraient transportée sans en informer leur hiérarchie.
La jeune femme aurait ensuite été déplacée à plusieurs endroits avant d’être relâchée. Aucun acte sexuel n’aurait eu lieu, mais les pressions, les tentatives de contrainte et l’absence totale de procédure semblent être au cœur du dossier. L’affaire trouve d’ailleurs un écho avec un épisode déjà connu : celui d’un policier blessé ce jour-là, dans des circonstances restées floues.
À 15 heures, les trois fonctionnaires seront présentés au parquet pour être déférés. Les qualifications pénales exactes seront alors précisées, mais ils pourraient faire face à des infractions lourdes : arrestation arbitraire, tentative de contrainte sexuelle, séquestration, et pour l’un d’eux, corruption passive.
La suite dépendra des décisions du magistrat : contrôle judiciaire, voire détention provisoire.
La rédaction de Kwezi reste mobilisée et vous informera dès la sortie du déferrement, afin de connaître l’issue de cette affaire qui secoue une nouvelle fois les forces de l’ordre à Mayotte






