A la une de France Mayotte Matin aujourd’hui, le climat reste tendu avec une actualité dominée par la sécurité, l’école et l’incertitude politique. Au Sénat, Saïd Omar Oili tire la sonnette d’alarme : un an après Chido, les engagements financiers de l’État restent flous et Mayotte attend toujours des réponses concrètes. Dans le même registre, Soula Saïd Souffou réclame une mobilisation ferme de Paris face aux violences organisées, estimant que la situation dépasse désormais la simple délinquance.
Sur le terrain, les tensions éclatent encore : affrontements stoppés brutalement à Cavani, agitation et intervention des forces de l’ordre au lycée de Kahani, tandis que la justice traite l’affaire d’un pilote de kwassa, condamné mais sans récidive faute de preuves suffisantes.
Le monde éducatif apparaît à bout : surcharge, climat de peur, dysfonctionnements administratifs et manque de moyens poussent l’intersyndicale à appeler à une grève massive le 2 décembre.
Pendant ce temps, Emmanuel Macron débute une tournée africaine pour tenter de restaurer l’influence française sur le continent.
Malgré ce contexte pesant, l’économie locale tente d’avancer avec la foire de l’industrie, des projets structurants comme Coconi et Mahabou, et des actions de prévention santé, preuve que même sous tension, Mayotte continue d’essayer de construire l’avenir.







