Ce mercredi 18 novembre, le sénateur Saïd Omar Oili a participé au débat intitulé « Mayotte, un an après », organisé par l’Union Nationale des Centres Communaux d’Action Sociale dans le cadre du Congrès des maires.
Près d’un an après le passage du cyclone Chido, le constat qu’il dresse reste préoccupant. Le sénateur souligne que la situation économique et sociale n’a connu aucune amélioration significative. Pour de nombreuses familles, les dégâts sont encore visibles et l’impact psychologique se renforce au fil des mois.
Selon lui, cette attente prolongée pèse lourdement sur la santé mentale d’une population déjà éprouvée par l’insécurité, la crise du logement et la flambée des prix. « Les Mahorais ne peuvent plus vivre dans cette incertitude », a-t-il martelé.
Au cœur de ses préoccupations : l’absence de financement effectif pour la reconstruction. Il rappelle que les fonds prévus, notamment le fonds d’amorçage destiné aux établissements scolaires, n’ont toujours pas été versés. Aucune avance, aucun acompte, malgré les engagements pris.
Pour Saïd Omar Oili, il ne s’agit plus d’attendre mais d’agir. Il appelle l’État à accélérer les procédures, à libérer les budgets annoncés et à considérer l’urgence réelle vécue par les habitants.
« Mayotte a besoin de reconstruction, mais aussi de reconnaissance. »






