À la une de France Mayotte Matin aujourd’hui, le retour à la normale prendra du temps au lycée des Lumières, rouvert sous haute surveillance après les violences. Droit de retrait des enseignants, fouilles systématiques et accompagnement psychologique des élèves traduisent une tension toujours vive dans l’établissement. L’insécurité reste d’ailleurs au cœur de l’actualité avec de nouvelles attaques de bus à Majicavo et trois nuits de violences urbaines à Dembéni, tandis que Mamoudzou renforce ses contrôles.
Sur le front institutionnel, François Ravier, ancien préfet, devient directeur général des services du Département, avec la mission de moderniser l’administration et de préparer la décentralisation. Côté économie, les agriculteurs redoutent la disparition du POSEI, vital pour la production locale, et la Fête de la Vanille, prévue fin novembre, symbolise la résilience du secteur après Chido.
La santé n’est pas en reste : la pneumonie infantile continue de frapper durement à Mayotte, où l’accès aux soins et à l’eau demeure fragile. Enfin, côté cinéma mahorais, Naftal-Dylan Soibri poursuit sa recherche de partenariat pour son film Maesha soutenu par la SIM. La jeune karatéka Mansara Abdou devient la nouvelle fierté sportive de Mamoudzou.







