Il y a quelques jours, des militaires de la gendarmerie de Mayotte sont intervenus en Petite-Terre, où ils ont découvert un squat abritant une zone de combats organisés entre chiens. L’enquête, déclenchée grâce à des signalements de riverains, a conduit à la mise au jour de conditions de détention particulièrement violentes. Six chiens vivants ont pu être récupérés et pris en charge par les services vétérinaires, tandis que huit corps d’animaux morts ont été retrouvés sur place.
Selon la gendarmerie, ces chiens étaient utilisés pour des affrontements forcés, pratique interdite par la loi et considérée comme un acte de cruauté animale. Les animaux survivants présentaient des blessures compatibles avec des combats répétés et un manque évident de soins. Ils ont été confiés à des associations locales pour être soignés.
Cette intervention s’inscrit dans le cadre du plan « Chiens » lancé en 2024 par le préfet de Mayotte. Celui-ci vise à lutter contre l’errance canine, les élevages illégaux et les zones de combat organisées, en s’appuyant sur des opérations conjointes entre forces de l’ordre, services vétérinaires et communes. En 2025, le dispositif doit renforcer la cartographie des zones à risque et intensifier les contrôles.
La gendarmerie rappelle que la maltraitance animale est un délit passible de sanctions pénales, et invite toute personne témoin de violences envers des animaux à en faire le signalement. L’identification et la responsabilité des animaux restent au cœur du plan, avec une vigilance accrue dans les quartiers concernés.






