À Acoua, le bras de fer engagé depuis plusieurs jours entre les parents d’élèves et la mairie a trouvé un début d’apaisement. Alors que les parents s’opposaient avec force à la démolition de deux salles de classe de l’école primaire, le maire et ses adjoints ont finalement réussi à obtenir leur accord. Les enfants concernés seront provisoirement accueillis dans deux salles inoccupées de la maternelle depuis la rentrée.
Ce compromis a été officialisé ce lundi matin. Un protocole d’urgence doit être signé dans les prochaines heures afin de sécuriser l’organisation. La municipalité confirme que les travaux de démolition de l’école vont se poursuivre comme prévu, malgré les inquiétudes exprimées ces derniers jours par les familles.
La décision marque une étape importante dans un dossier particulièrement tendu. Depuis plusieurs semaines, les parents dénonçaient le manque de concertation et redoutaient une dégradation des conditions de scolarisation, dans un établissement déjà fragilisé par des problèmes structurels récurrents.
Si l’accord provisoire apaise momentanément les tensions, il ne lève pas toutes les interrogations : quelle solution durable sera trouvée pour les élèves déplacés ? Quelles garanties la mairie peut-elle offrir pour que la reconstruction avance rapidement et que les conditions d’apprentissage soient préservées ?
Pour l’heure, l’urgence était d’éviter un blocage complet et de permettre aux enfants de retrouver une salle de classe. Reste désormais à transformer ce compromis en une véritable solution pérenne.
Un compromis trouvé à Acoua autour de l’école primaire






