Des habitants ont stoppé la destruction prévue à l’école d’Acoua, poussant la mairie à saisir la préfecture et porter plainte.
La contestation reprend à Acoua autour du projet municipal de démolition de deux salles de classe. Ce 15 octobre, plusieurs habitants se sont interposés pour bloquer les engins de chantier. La mairie a porté plainte et demandé le renfort de la force publique. Le dialogue avec les parents reste au point mort.
Le conflit autour de l’école d’Acoua s’est durci ce mercredi matin. Une dizaine d’habitants se sont opposés à la destruction annoncée de deux salles de classe, censées laisser place à de futurs vestiaires pour le plateau couvert. À l’arrivée des engins, les manifestants se sont introduits dans le bâtiment pour empêcher toute intervention.
Face à cette action, les ouvriers ont dû suspendre le chantier. Aucun incident n’a été signalé, mais le blocage a suffi à stopper net l’opération. Le maire a réagi en déposant plainte contre les opposants pour intrusion et en sollicitant la préfecture afin d’obtenir l’autorisation d’usage de la force publique.
Dans l’après-midi, une réunion s’est tenue entre la mairie et les représentants des parents d’élèves. Mais les discussions n’ont débouché sur aucun compromis. Les familles continuent de dénoncer un manque de concertation et craignent que la suppression de classes n’aggrave les conditions d’enseignement.
En fin de journée, le calme est revenu, mais le désaccord demeure. À Acoua, les pelleteuses sont à l’arrêt, en attendant la décision des autorités sur la suite à donner à ce chantier devenu symbole de division locale.
