La situation sanitaire montre des signes d’accalmie face à l’épidémie de chikungunya, avec 1 256 cas confirmés au 3 octobre 2025 selon les données de l’ARS. Depuis le début de l’année, 40 personnes ont dû être hospitalisées, mais aucun décès n’est recensé à ce jour.
Par rapport au précédent bulletin du 19 septembre, la progression reste contenue : un seul nouveau cas a été enregistré en deux semaines. Les hospitalisations restent stables et aucun nouveau décès n’est à déplorer. Sur le plan de la lutte antivectorielle, l’activité s’intensifie avec 1 412 domiciles traités et sensibilisés entre le 26 septembre et le 2 octobre, contre 1 465 sur la semaine précédente.
Le nombre de gîtes larvaires recensés baisse légèrement, passant de 1 824 à 1 908, mais la part de gîtes positifs reste significative avec 305 foyers contenant des larves ou nymphes de moustiques. Les opérations de terrain sont poursuivies dans plusieurs communes, notamment Mamoudzou, Kani Kéli, Kaweni, Mtsamboro, Chiconi et Dembeni.
L’ARS rappelle l’importance des gestes de prévention : utilisation de répulsifs, installation de moustiquaires et élimination régulière des eaux stagnantes. Une vigilance accrue est demandée à tous, alors que le virus continue de circuler dans l’île, même si sa progression semble actuellement freinée. Toute apparition de fièvre brutale ou de douleurs articulaires doit entraîner une consultation médicale immédiate.






