Pour mémoire, un drame s’est joué dimanche 31 août en début de soirée à Bandraboua. Une violente rixe a éclaté, au cours de laquelle un jeune homme de 18 ans a perdu la vie, mortellement touché par des coups de couteau. L’agresseur présumé, qui avait pris la fuite, a été identifié grâce à des images et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, accentuant le choc et l’émotion dans la population.
Rapidement, une autopsie a confirmé que la victime avait succombé à des blessures graves infligées par arme blanche. Le lendemain, lundi 1er septembre, le suspect a pris l’initiative de contacter la gendarmerie pour reconnaître son geste. Placé en garde à vue, il a expliqué avoir réagi après avoir, selon ses dires, reçu des coups de couteau de la part de la victime. Il affirme s’être emparé d’une arme à son tour pour se défendre, avant de quitter précipitamment les lieux.
Présenté devant le juge d’instruction de Mamoudzou, il a été mis en examen pour meurtre, conformément aux réquisitions du parquet. Devant le juge des libertés et de la détention, il a demandé un délai afin de préparer sa défense. Il a été provisoirement incarcéré dans l’attente de la décision sur son placement en détention, attendue dans les prochains jours.
Selon les autorités judiciaires, le mis en cause était jusqu’alors inconnu des services de police et de gendarmerie. Cette affaire, qui bouleverse une fois de plus Mayotte, rappelle la gravité des violences armées qui frappent régulièrement l’île.






