16h45:
Par le biais d’un communiqué, l’Unsa Mayotte monte au créneau et dénonce le manque de moyen sur le territoire. Le syndicat explique “qu’à l’occasion d’un groupe de travail organisé par le vice-Rectorat en présence de représentants d’organisations syndicales sur la question de la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, nous avons assisté à un énième tour de table qui ne peut nous satisfaire : plusieurs absences notables étaient à déplorer.
Madame le vice-Recteur, Monsieur le DAASEN avaient jugé que la présence de Monsieur l’IEN-A suffirait. De plus la FSU a envoyé des représentants du SNES, son syndicat du 2nd degré, et personne du SNUIPP, son syndicat du 1er degré ! FO était elle aussi absente. Constat terrible de réunions où tout se répète sans cesse. Comment avancer sur une question aussi importante sans les principaux représentants des personnels du 1er degré et les officiels politiques du vice-Rectorat ?”
Pour le SE-UNSA Mayotte, “il serait temps d’obtenir la délégation de construction des écoles au vice-Rectorat et à la Préfecture comme c’est le cas dans le second degré. La prise en charge de tous les élèves ne pourra s’envisager qu’à cette condition. Tout le reste en dépend […] Il serait temps de se donner les moyens véritables de résoudre les problèmes liés à l’éducation à Mayotte. Autant à Paris qu’à Mayotte, chaque partie sait que le 1er degré ne peut se gérer ici comme il se gère dans n’importe quel département français. Les enjeux de telles décisions dépassent le cadre de l’éducation : elles conditionnent l’avenir social du territoire.”
