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Depuis plus de six mois, le parking de l’aéroport est gratuit. Ce n’est pas une volonté de la SEAM mais en décembre et pour la deuxième fois en quelques mois, l’ensemble du système informatique de gestion du parking a été fortement endommagé par un éclair tombé à proximité. La volonté de la SEAM reste de mettre à la disposition de ses usagers un parking payant. Payant pour deux raisons principales :
- Pour éviter la saturation en particulier pendant la période des vacances ;
- Pour lui assurer un revenu extra-aéronautique qui sans cela devrait peser sur le prix du billet.
Pour revenir à la situation normale, la SEAM a fait le choix non pas de réparer rapidement le système, une deuxième fois, au risque qu’un nouveau coup de foudre le rende à nouveau Indisponible. Elle a choisi de se doter d’un matériel nouveau plus efficient et plus robuste. Les procédures d’appel d’offres et de transport, longues, expliquent que le parking est resté gratuit pendant de longs mois.
Par le présent communiqué, la SEAM tient à faire savoir les points suivants :
- La gratuité du parking n’est qu’une tolérance temporaire ;
- Cette tolérance ne peut s’appliquer aux véhicules « ventouses » qui squatteraient le parking pendant de longues semaines ; il en va de la possibilité pour la majorité des usagers d’accéder aux parkings quand un vol ou une activité spécifique les y amènent ;
- La SEAM estime que cette tolérance ne peut excéder 24 heures ; des papillons seront apposés sur les parebrises des véhicules « ventouses » et la SEAM conservera le fichier de l’utilisation du parking ;
- Le nouveau système devrait pouvoir être opérationnel dans les toutes prochaines semaines ;
- Dès lors que les barrières seront à nouveau en place, le parking sera payant en sortie y compris pour les véhicules entrés avant la remise en état des barrières ;
- Le tarif applicable sera celui qui est indiqué à l’entrée du parking et publié sur le site de l’aéroport. La durée facturée sera celle que les relevés journaliers auront révélé ; ces relevés seront visés et contrôlés par la Police aux Frontières ;
Par ailleurs, les trois dernières lignes du parking – celles situées entre le parking 2 roues et le bâtiment des loueurs – sont réservées aux usagers abonnés. Des contrôles seront effectués. Enfin, il est rappelé que comme indiqué par les panneaux, la ligne de dépose minute – entre la ligne des taxis et le parking – est strictement interdite au stationnement (sauf véhicules autorisés et transports des personnes handicapées).
La règle du dépose minute et donc celle de l’arrêt autorisé : le conducteur reste à son poste de conduite. Cette ligne devrait donc plutôt s’appeler « Ligne de dépose secondes ». Les clients qui voudraient disposer de plus de temps peuvent utiliser le parking normal où, même avec le nouveau matériel, la franchise des 20 premières minutes continuera à s’appliquer.
ADIEU « SEAM », bonjour « EDEIS AÉROPORT MAYOTTE »
Par ailleurs, au cours de l’assemblée générale le 30 juin dernier du conseil d’administration de la société d’exploitation de l’aéroport de Mayotte (SEAM), il a été décidé de modifier la dénomination commerciale de la société. La « société d’exploitation de l’aéroport de Mayotte » (SEAM) devient la société « Edeis Aéroport Mayotte ».
Les autres paramètres administratifs de la société restent inchangés (SIREN/SIRET, capital, domiciliation…) tout comme son mode de fonctionnement. Les clients et fournisseurs n’auront donc pas grand-chose à changer dans leur relation avec l’aéroport. C’est une volonté du groupe EDEIS, maison mère de feu la SEAM, de modifier l’appellation de toutes ses filiales gestionnaires d’aéroport et d’améliorer ainsi la notoriété du groupe.
Trop souvent encore, on parle de SNC-Lavalin. Ce groupe canadien n’a aujourd’hui plus rien à voir avec la vingtaine d’aéroports que le groupe EDEIS gère depuis début 2017. Le meilleur moyen était donc d’accrocher le nom d’EDEIS à ce que le public connaît : le nom de son aéroport. C’est maintenant chose faite.
