Les esprits se sont enflammés sur le plateau de télévision d’un de nos confrères, laissant place à des propos inacceptables tenus par Salime Mdéré.
Alors qu’il était interrogé à propos de l’opération Wuambushu, le premier vice-président du Conseil départemental a laissé entendre que pour ramener le calme, “il faut peut-être en passer par tuer un de ces voyous terroristes“, il a répété à plusieurs reprises ces mots. La journaliste a expliqué que de tels propos ne pouvaient pas être tenus. Aussitôt, c’est le parti politique Renaissance qui dénonce dans un communiqué les paroles de Salime Mdéré rappelant qu’ils pouvaient occasionner des poursuites devant la justice. Le parti présidentiel a tenu à rappeler que Salime Mdéré n’était ni adhérent, ni soutenu par le parti présidentiel. Le communiqué fait aussi état de l’appartenance de Salime Mdéré à la majorité du Conseil départemental qui selon le communiqué de Renaissance « s’oppose fermement à la politique de notre majorité. Ces propos n’engagent donc en rien notre parti et appellent une condamnation sans ambiguïté de toutes les forces politiques. »
Salime Mdéré a publié un message Facebook pour regretter les propos qu’il a tenu sur le plateau de télévision et souligner qu’ils n’étaient pas appropriés, il a imputé sa prise de position engagée par la ferveur du débat et son amour pour Mayotte.
