Lors d’une séance publique au Sénat, la sénatrice de la Réunion, Audrey Bélim, a interrogé le Premier ministre Gabriel Attal sur la gestion du choléra à Mayotte. « Qui aurait imaginé, en 2024, une épidémie de choléra en France ? Je suis Réunionnaise, Ultramarine française, je suis libre, fraternelle, solidaire. Et parce que nos territoires sont liés, je demande que tous les moyens de l’État soient déployés pour régler au plus vite l’épidémie de choléra à Mayotte, comme il les mettrait dans n’importe quel territoire de l’hexagone. Ne nous donnez par le sentiment que la vie d’un enfant de trois ans à Mayotte vaut moins que celle d’un enfant dans l’hexagone ». Dans sa réponse, le Premier ministre n’a pas abordé la question du choléra, il a préféré répondre aux autres questions de la sénatrice sur la politique des outre-mer mise en place par le gouvernement depuis 2017. Il a principalement souligné que, « on a investi massivement pour nos territoires ultramarins ». Le Premier ministre a également rappelé qu’un Comité Interministériel des Outre-Mer (CIOM) se tiendra dans les prochains mois « pour faire le point sur les avancés que nous avons obtenu et faire le point sur ce qui reste à accomplir » avant d’ajouter que « les habitants ultramarins ont droit, comme tous les Français aux droits, à pouvoir vivre dignement, en sécurité, avec une éducation de qualité pour leurs enfants ». Des réponses qui n’apportent pas de réelles solutions aux nombreuses difficultés.
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