L’Agence Régionale de Santé de Mayotte a confirmé, ce 5 mars 2025, un premier cas importé de chikungunya. Il s’agit d’une habitante de Mamoudzou récemment revenue de La Réunion, où une épidémie est en cours avec 3 390 cas recensés. Dès l’identification du cas, des actions de lutte antivectorielle ont été engagées autour de son domicile afin d’éliminer les gîtes larvaires et limiter les risques de propagation.
L’ARS rappelle que le chikungunya, transmis par les moustiques, provoque une forte fièvre et des douleurs articulaires pouvant persister plusieurs mois. Bien que la maladie ne soit pas mortelle, elle peut être invalidante. Aucune transmission locale n’a été signalée à ce jour, mais la vigilance reste de mise.
Les voyageurs en provenance de La Réunion sont appelés à appliquer les gestes de prévention, notamment en se protégeant des piqûres et en consultant un médecin en cas de symptômes. La population est invitée à limiter les eaux stagnantes et à adopter des mesures de protection individuelle.
