Alors que le Sénat a adopté le projet de loi de refondation de Mayotte, l’association Urgence Mayotte (URMA) relance la mobilisation sociale, dénonçant un texte déconnecté des réalités locales.
Réunie il y a quelques jours, l’association fustige l’inaction depuis 2018, date des dernières grandes mobilisations et des promesses restées lettres mortes, comme les 101 mesures annoncées. Les revendications sont toujours les mêmes : reconnaissance de l’appartenance de Mayotte à la France par l’Union des Comores, fin du séjour territorialisé, amélioration des infrastructures, gouvernance plus adaptée et véritable politique migratoire. Un congrès est annoncé en Petite Terre le 9 juin 2025, avec une large participation attendue, après une résunion demain au CD976.
Si les syndicats excluent pour l’instant les blocages, le climat de défiance à l’égard des partis politiques grandit. URMA accuse les partis politiques présents sur le territoire de faire des promesses à Mayotte avant de se renier à Paris, de ne pas travailler les dossiers.
Les influenceurs locaux, très suivis, relaient cette exaspération croissante avec insistance ces derniers jours. Pour URMA, le projet de loi voté est une « mascarade » et un profond malaise social ressurgit, menaçant de replonger l’île dans une paralysie. Les Forces Vives sont elles de retour ?





