Le drame d’Ambohimalaza, où 32 personnes ont perdu la vie, est désormais attribué à un empoisonnement volontaire selon la presse malgache. Lors d’une émission spéciale sur TVM et RNM, Andry Rajoelina a confirmé que le Datura et la belladone, deux plantes hautement toxiques à base d’atropine, ont été utilisés pour cet acte criminel. Le président a évoqué un mobile de vengeance familiale.
Trois femmes ont été placées en détention provisoire, dont l’une a reconnu les faits. « Je me fiche des conséquences, ma vengeance est accomplie », aurait-elle déclaré aux enquêteurs. Cette suspecte, cousine de l’hôtesse Fenohasina, aurait été engagée comme traiteur pour l’événement et aurait volontairement préparé les plats empoisonnés, en veillant à ce que son propre enfant n’y touche pas.
Le ministre de la Gendarmerie nationale a confirmé ces éléments, tandis que la procureure de la République d’Antananarivo a précisé que Fenohasina, encore hospitalisée, a été entendue par les enquêteurs. Elle a aussi démenti les rumeurs selon lesquelles l’hôtesse aurait obtenu un visa pour quitter le pays.
Les analyses toxicologiques ont été réalisées dans un laboratoire de Bordeaux. Face aux critiques concernant cette expertise, le ministre de la Santé publique a affirmé que « dès le début, on savait qu’il ne s’agissait pas d’une intoxication alimentaire », justifiant ainsi la rapidité de l’enquête.
Ce drame continue de choquer l’opinion publique et pose des questions sur les tensions familiales à l’origine de cette tragédie.






