Au cœur de la nuit du 12 juillet, la quiétude d’une exploitation agricole à Ouangani s’est brutalement transformée en drame. Vers 2h du matin, une adolescente de 17 ans surveille les lieux avec deux hommes, abrités dans un « banga ». Rien ne laissait présager l’horreur à venir.
Soudain, une quinzaine d’individus encagoulés et armés surgissent dans l’obscurité. Sans sommation, ils se mettent à lancer violemment des pierres contre le petit abri. Pris de panique face à cette attaque coordonnée, les deux hommes s’enfuient, laissant malgré eux l’adolescente seule et sans défense face à cette horde déterminée.
Sous la menace d’un couteau, la jeune fille est violée. Comme si cela ne suffisait pas, les assaillants incendient volontairement le banga, réduisant à néant tout espoir de recueillir des indices ou preuves. À l’arrivée des pompiers, il est déjà trop tard : le feu a tout ravagé, ne laissant derrière lui qu’un amas de tôles calcinées.
Rapidement secourue, la victime est transportée d’abord au centre médical de Kahani, puis orientée vers l’unité médico-judiciaire de Mamoudzou pour bénéficier d’un suivi médical et psychologique adapté.
À ce jour, les auteurs de cet acte d’une violence inouïe restent introuvables. Une enquête a été ouverte et mobilise d’importants moyens pour identifier et retrouver cette bande de voyous et comprendre les raisons de ce déchainement de violence.






