Le parquet a géré 48 gardes à vue ce week-end du 14 juillet à Mayotte. Huit déferrements ont conduit à quatre incarcérations, preuve d’une activité pénale constante pour juguler une délinquance toujours active.
La fête nationale n’a pas freiné l’action de la justice pénale à Mayotte. Dans un communiqué daté du 14 juillet, le procureur de la République Guillaume Dupont rappelle que la justice pénale travaille 24 heures sur 24, 365 jours par an pour protéger, sanctionner et prévenir.
Durant ce long week-end, 48 gardes à vue ont été traitées pour des faits lourds : traite des êtres humains (passeurs kwassa), extorsions de téléphones, attroupements armés, rébellions, violences sur forces de l’ordre ou délits routiers en récidive, recensés à Mamoudzou, Dembéni, Kani-Kéli, Tsoundzou et Mtsamboro.
Huit personnes ont été déférées, aboutissant à quatre incarcérations au centre pénitentiaire de Majicavo, une confiscation de véhicule et deux interdictions du territoire français. D’autres dossiers ont été traités en alternatives aux poursuites.
Depuis janvier, 979 gardes à vue ont été ordonnées. Un volume qui témoigne, selon le parquet, de l’intensité du travail de la justice pénale sur le territoire de Mayotte.






