Le journal revient largement sur la mise en œuvre de la loi Mayotte. Si Manuel Valls salue un texte « historique », les organisations patronales s’alarment d’une application précipitée, inadaptée et potentiellement coûteuse pour les entreprises. En parallèle, l’État lance la stratégie de reconstruction post-cyclone, sous la houlette du général Facon, avec l’ambition d’éviter toute instabilité politique qui pourrait freiner les chantiers.L’UDCCAS et l’ACTAS appellent à un plan Marshall pour refonder l’action sociale à hauteur de 341 millions d’euros.
Côté politique, le ministre Thani Mohamed Soilihi crée la surprise en se déclarant chef de file Renaissance pour les municipales de Mamoudzou. À Dzaoudzi-Labattoir, la section NEMA se dissout, laissant présager une guerre fratricide en Petite Terre.
Dans les faits divers, un meurtre a secoué Mgnambani, un suspect a été livré par la population. Bandraboua, Kawéni et Pamandzi ont été marqués par des agressions violentes. À Bouéni, les enfants bénéficient d’activités estivales riches et gratuites.
Enfin, la députée Anchya Bamana plaide avec Marine Le Pen pour un bateau-usine de dessalement, proposition écartée par le gouvernement. Sur le terrain, le parc agricole de Kawéni montre l’exemple d’une agriculture durable et sociale.






