Ce mercredi 10 juillet, dans la forêt de Bandraboua, une vaste opération a été menée par le Comité opérationnel départemental anti-fraude (CODAF) sur une parcelle relevant de l’Office national des forêts (ONF). Cette intervention ciblée a permis de détruire deux hectares de cultures illégales comprenant manioc, piments, pois et citrouilles.
Coordonnée avec l’ONF, le département, la Réserve naturelle nationale (RNN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF), l’opération s’inscrit dans un vaste plan de protection de l’environnement et de lutte contre l’occupation illégale des espaces naturels à Mayotte.
L’objectif est clair : préserver les forêts de l’île, lutter contre l’agriculture sauvage qui met en péril les espèces endémiques, et restaurer une végétation naturelle fragilisée par les défrichages illicites.
À l’heure où les écosystèmes mahorais sont menacés par l’urbanisation illégale et la surexploitation des sols, les autorités affirment leur mobilisation. Dans un communiqué, les services de l’État rappellent que « la protection des forêts et le respect du droit forestier sont une priorité à Mayotte ». D’autres opérations similaires pourraient suivre dans les mois à venir.






