Les tensions au lycée de Kahani ne sont pas encore terminées en dépit des efforts mis en œuvre par la préfecture, le parquet et le rectorat ainsi que Transdev. Car jeudi, en milieu de journée, une bagarre a éclaté à l’intérieur du lycée, mêlant une poignée d’élèves. Rapidement, la bagarre s’est déportée à l’extérieur de l’établissement et là, les témoignages rapportent un mouvement de panique à l’extérieur, mêlant plusieurs dizaines d’élèves qui couraient au milieu des gaz lacrymogènes. Affolés, certains auraient tenté de re-rentrer dans le lycée pour se protéger des agressions à l’extérieur. Des vidéos particulièrement inquiétantes ont circulé sur les réseaux sociaux.
Le dispositif de gendarmerie renforcé devant l’établissement de Kahani a très vite été activé. Les gendarmes sont même entrés, selon nos informations, à l’intérieur de l’établissement pour tenter de ramener le calme. Entre une pluie de grenades lacrymogènes et des actions musclées des forces de l’ordre, le calme est revenu. Mais par vagues, la violence repartait. Tout l’objectif pour les professionnels de l’établissement et de Transdev était de pouvoir faire partir les autocars dans les périodes calmes pour mettre un terme aux échauffourées. En début d’après-midi, il n’y avait plus d’élèves aux abords du lycée, le calme était revenu. Selon nos informations, un blessé aurait tout de même été signalé et pris en charge par les pompiers.
La situation et les problèmes entre les élèves semblent donc ne pas encore être réglés. Comment lutter contre le mal endémique qui gangrène le lycée et ses abords depuis plusieurs années ? Les réponses semblent difficiles à trouver. En tous les cas, il y a certainement une chose qui est acquise : c’est la volonté farouche des autorités et du rectorat de mettre un terme à ces violences inacceptables
