À Mgnambani, la tension est de nouveau montée jeudi dernier. Moins d’une semaine après une vaste opération de décasage, des habitations précaires avaient déjà été rebâties en toute illégalité. Deux constructions sommaires ont ainsi refait surface sur le site, en dépit des interdictions et du suivi des autorités.
Face à cette défiance, les forces de l’ordre sont intervenues pour sécuriser la démolition immédiate de ces nouveaux abris. L’opération s’est déroulée sans incident, mais elle illustre la difficulté des services de l’État à endiguer le phénomène de la reconstruction sauvage, qui suit souvent de très près les campagnes de destruction.
La pression foncière et l’immigration clandestine reste des sujets de préoccupation majeure du département, les populations chassées d’un bidonville vont aussitôt gonfler les rangs d’un autre bidonville.






