Ils espéraient un avenir meilleur, mais leur traversée s’est achevée sur les quais de Dzaoudzi. Dans la nuit du 26 au 27 août, un boutre surchargé transportant une vingtaine d’hommes, de femmes et d’enfants a été intercepté au sud de Mayotte par la brigade nautique rapporte des témoins.
Escortés jusqu’au quai Ballou, les passagers ont été conduits au centre de rétention administrative. Leurs visages trahissaient l’épuisement. Selon une source proche du dossier, le départ aurait eu lieu depuis Madagascar. Les autorités ont aussitôt engagé une procédure de réadmission auprès des autorités malgaches.
Dès le 28 août au matin, le sort des exilés était fixé : sous escorte policière, ils ont été dirigés vers l’aéroport Marcel Henry. Un vol spécial les attendait pour Majunga, bouclant ainsi un périple aussi dangereux que désespéré.
Parallèlement, les passeurs présumés identifiés à bord ont été placés en garde à vue. Leur rôle exact dans l’organisation du voyage reste à éclaircir. Ces réseaux, accusés d’exploiter la misère humaine, sont régulièrement dénoncés pour leur cynisme.
La réadmission dans le pays de provenance est un signal fort envoyé aux réseaux de passeurs de migrants africains de la difficulté de rester sur le département …

En parallèle le camp de Tsoundzou déborde de migrants africains qui vivent dans des conditions plus que difficiles






