Le cyclone Chido et la tempête Dikeledi n’ont pas seulement endommagé les terres : ils ont aussi laissé des séquelles durables sur les récifs coralliens. Déjà fragilisés par un blanchissement massif survenu début 2024, ces écosystèmes essentiels ont subi des destructions majeures. Le suivi scientifique mené en avril 2025 révèle une mortalité moyenne de 66 % et des pertes de recouvrement pouvant atteindre 77 % sur certaines zones internes. À Pamandzi, les pentes du récif barrière enregistrent jusqu’à 79 % de mortalité. Seule la double barrière semble avoir résisté, avec une perte structurelle contenue autour de 15 %. La tempête Dikeledi a aggravé la situation en provoquant un envasement dans plusieurs secteurs, menaçant le développement de nouvelles colonies. Selon le Parc naturel marin, l’équilibre du lagon est aujourd’hui compromis, tant pour la biodiversité que pour la protection du littoral.
