En route pour La Réunion où elle doit lancer officiellement la rentrée scolaire, la ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne a fait une halte d’une journée à Mayotte. Un déplacement éclair qui s’est ouvert par une réunion en préfecture aux côtés de la rectrice et du secrétaire général de la préfecture, afin de faire le point sur les moyens disponibles pour la rentrée prévue lundi prochain.
La ministre a ensuite rejoint la Grande-Terre pour visiter plusieurs établissements, notamment à Koungou et à Mamoudzou, où elle a pu échanger avec les équipes pédagogiques. L’objectif affiché était de constater les préparatifs et de s’assurer du bon déroulement de la reprise des cours.
Mais cette visite ne convainc pas tout le monde. La FCPE estime qu’il s’agit avant tout d’une opération de communication, au moment où la rentrée s’annonce critique pour les élèves mahorais. Pour la deuxième année consécutive, le manque d’enseignants, les difficultés liées aux infrastructures et les retards persistants dans l’organisation inquiètent profondément les parents d’élèves.
Si le passage d’Élisabeth Borne traduit une volonté d’attention portée au département, il met aussi en lumière les tensions et les attentes d’une communauté éducative qui redoute une rentrée sous haute pression.






