Un Manzaraka, organisée samedi sur l’ancien plateau sportif d’Acoua, a tourné au cauchemar. Alors que les familles célébraient un mariage dans la joie, une dizaine d’individus a surgi pour semer le désordre et saccager la cérémonie.
Leur première cible fut la valise des dons, qu’ils n’ont pas réussi à emporter. Ils se sont alors rabattus sur les nattes des belles-mères, s’emparant de caisses de boissons et de nourriture. La panique a gagné les 300 invités présents. Le DJ a coupé la musique, des cris se sont élevés et la fête a basculé dans la confusion.
Dans ce chaos, deux proches du marié auraient été agressés.
Les assaillants, identifiés comme des jeunes d’Acoua, ont ensuite pris la fuite. Plusieurs femmes, traumatisées, ont dû être évacuées. Pour les invités, ce Manzaraka restera marqué d’une profonde cicatrice : jamais encore cette fête de mariage, symbole de partage et de cohésion, n’avait été ainsi ciblée.
Mais malgré la gravité des faits, aucune plainte n’a été déposée. La gendarmerie, non prévenue, n’a pas ouvert d’enquête pour le moment. Les agresseurs demeurent en fuite, laissant derrière eux une communauté marquée par la violence et un climat de tension de plus en plus présente entre Acoua et M’tsangamouji.









