Une hausse notable de la sismicité de type Longue Période a été observée à l’est du territoire entre le 11 et le 18 décembre, conduisant le REVOSIMA à publier un communiqué exceptionnel. Cette activité profonde, non ressentie par la population, se distingue par son intensité et sa concentration sur un temps court.
Au total, au moins 287 séismes ont été enregistrés en une semaine, répartis en quatorze essaims successifs localisés à une dizaine de kilomètres à l’est de Petite-Terre, à des profondeurs comprises entre 25 et 40 kilomètres. Cette séquence constitue le deuxième pic de sismicité Longue Période observé depuis la fin de l’éruption sous-marine de décembre 2020, après un épisode comparable à l’été 2021.
Les séismes Longue Période sont liés à des mouvements de fluides en profondeur, souvent associés au magma, et traduisent le fonctionnement interne du système volcanique. Les analyses montrent une migration des événements vers des profondeurs plus importantes, ce qui écarte, à ce stade, l’hypothèse d’une remontée vers la surface.
Des observations sous-marines menées dans la zone du Fer à Cheval n’ont révélé aucune anomalie de dégazage. Selon le REVOSIMA, malgré le caractère rare de cette séquence, les mécanismes observés restent conformes à ceux documentés ces dernières années. La surveillance scientifique reste toutefois renforcée.
287 séismes profonds détectés en une semaine, un phénomène rare depuis 2020

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