Le maire de Kani-Kéli, Abdou Rachadi, comparaissait au tribunal judiciaire pour des faits de prise illégale d’intérêts commis le 22 mars 2021 et le 27 décembre de la même année. L’affaire concerne trois contrats de travail qui n’auraient pas respecté les procédures légales de recrutement.
À la barre, l’édile a assuré avoir agi dans le respect des règles. Les deux premiers contrats visaient des personnes inscrites sur sa liste électorale lors du scrutin municipal, tandis que le troisième concernait la sœur de son premier adjoint.
Le parquet a requis dix mois de prison avec sursis ainsi que deux ans d’inéligibilité. Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu dans les prochaines semaines.






