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Une agression dont la violence semble disproportionnée à l’âge de la victime

Les faits se déroulent en fin d’après-midi en début de semaine, 2 jeunes collégiens du collège de Pamandzi, camarades de classes, se chamaillent devant l’établissement.

C’est alors qu’un membre de la famille de l’un des jeunes garçons fonce en voiture sur l’autre jeune qui parvient par un bon de côté à se protéger de l’attaque. Le conducteur pensait que son enfant se battait … une méthode plutôt radicale lorsque l’on sait que les deux collégiens ont 14 ans.

Le jeune garçon agressé devant le collège parvient à téléphoner à ses parents, il est très affecté par l’agression qu’il vient de subir. Contre toute attente, les parents de la victime expliquent que le personnel du collège n’est pas intervenu pour prendre en charge l’enfant agressé, les forces de l’ordre n’auraient pas été contactées, ni même les secours appelés, étonnant …

Le père de la victime se dirige vers la brigade de gendarmerie pour déposer plainte.

Les faits se compliquent ensuite, l’agresseur présumé ne serait pas le père du jeune garçon mais son grand-père, il aurait insulté le camarade de son petit-fils en roumain et l’aurait menacé avec une arme blanche après avoir tenté de l’écraser avec sa voiture … Une violence inouïe déployée face à deux jeunes copains de classe de 14 ans. Le père de la victime entend donc que l’agresseur réponde de ses actes. Agresseur qui appartiendrait à une famille de militaires, le père de la victime est policier.

A la brigade, le gendarme aurait expliqué au père de famille qu’il ne traiterait pas l’affaire en « flagrant délit » mais en « préliminaire » à son retour de vacances. Très en colère, le père de famille victime qui connaît bien la procédure est dépité, le flagrant délit aurait permis aux enquêteurs d’interpeller l’agresseur ce qui n’est pas le cas avec la procédure retenue, il sera juste convoqué.

Le père de famille victime regrette aussi avoir dû expliquer la procédure à son interlocuteur et signaler les 3 circonstances aggravantes à savoir violence volontaire sur mineur de moins de 15 ans, violence volontaire avec arme par destination, violence volontaire aux abords d’un établissement scolaire.

Une situation bien complexe d’adultes et au milieu, un jeune garçon de 14 ans, traumatisé par une agression très violente, qui ne veut plus aller en cours car il a peur de croiser son agresseur ; il est très souvent devant le collège eu égard aux faits que son petit-fils y est scolarisé. Jeune garçon qui ne veut plus aller pratiquer son activité car son camarade la pratique avec lui, normal ils sont amis, de peur de croiser son agresseur. Son stress est tel que les parents ont dû inscrire leur fils au collège en métropole, il sera confié aux bons soins de sa grand-mère quelques mois.

Regrettable …

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