Cela arrive de temps en temps, malheureusement de plus en plus sur le territoire national et à Mayotte, qu’un policier ou un gendarme utilise son arme pour se défendre ou sauver la vie de quelqu’un en danger imminent ou bien la sienne…
Une agression à la machette s’était produite mardi dernier à l’extérieur du lycée Younoussa Bamana et selon des témoins, des coups de feu auraient retenti pendant les faits.
Or, il s’avère qu’en effet, le premier policier qui était arrivé sur place aux alentours de midi, voyant l’agresseur porter les coups de chombo sur la victime qui était à terre, a utilisé son arme de service pour tirer en l’air, faire peur et dissuader le fou furieux de continuer à frapper. La procédure a été plutôt efficace dans la mesure où la victime n’a reçu qu’un coup de sabre.
L’agresseur est quant à lui un mineur, il a été écroué et il sera jugé en mars prochain.
En attendant, les munitions des policiers et gendarmes étant comptées comme les joyaux de la reine d’Angleterre, il devra expliquer pourquoi il a utilisé son arme et devra se justifier. C’est la procédure qui peut paraître bien injuste pour un fonctionnaire qui a sans doute sauver la vie de l’agressé. C’est en tout cas en cette fin qu’il a dégainé son arme.
Mais ce qui fait froid dans le dos et ce, depuis plusieurs années maintenant, c’est que des gamins soient capables d’utiliser des armes blanches pour donner la mort. Il ne faut pas s’y tromper, frapper comme un dératé une autre personne avec un chombo n’a pas pour ambition de lui couper les ongles mais bien de la tuer. C’est ce qui s’appelle de l’ultra violence dont Mayotte est si souvent témoin…
Samuel Boscher
