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Sylviane Amavie porte plainte contre la police et la gendarmerie

Sylviane Amavie, figure associative et militante de Mayotte, a exprimé son mécontentement sur sa page Facebook à propos de la visite présidentielle qui a eu lieu récemment. Selon elle, cette visite a été marquée par une restriction significative de la liberté d’expression, un droit pourtant fondamental dans une démocratie. « Ma plainte n’ira pas loin, puisque la justice est gérée par la politique », déplore-t-elle. Cette déclaration met en lumière ses inquiétudes concernant l’indépendance de la justice, qu’elle estime influencée par les enjeux politiques locaux.

En dépit de son pessimisme concernant l’issue de sa plainte, Sylviane Amavie appelle à l’action et incite les Mahorais ayant subi des restrictions similaires à se manifester. « Nous sommes en démocratie et la liberté d’expression est un droit fondamental », insiste-t-elle, soulignant la nécessité de défendre cette liberté essentielle pour le bon fonctionnement de la société. Elle encourage donc tous ceux qui se sont sentis muselés lors de cet événement à ne pas hésiter à porter plainte. « Je me présente ce jour dans les locaux de votre unité afin de déposer plainte contre la gendarmerie et la police nationale suite au passage du cortège du président de la République Emmanuel Macron le 21 avril à Mamoudzou ». Elle explique avoir été privée de sa liberté de parole comme le lui permet, selon ses affirmations, l’article 10 de la convention européenne des droits de l’homme les autorités l’auraient empêché d’exprimer ses opinions « je précise bien qu’il n’y a eu aucune offense envers le président » précise la militante »

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