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Sauver la filière aquacole : des solutions existent

12h02 :

 

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Le tribunal de commerce a prononcé la liquidation de l’association Aquamay, seule entité productrice d’alevins du département. Le premier octobre prochain, l’ensemble de la filière s’éteindra si rien ni personne ne prend le relai.
La reprise par des investisseurs aidés serait intéressante mais présente des  inconvénients. D’une part, cela prend du temps et plusieurs mois se seront écoulés avant la réactivation de la nurserie. D’autre part, en outremer, l’aquaculture repose sur l’IFREMER. L’organisme fait de la recherche appliquée et produit les oeufs pour alimenter les écloseries. A Mayotte, c’est Aquamay qui s’en chargeait, mais un projet de création de centre de recherche avec l’IFREMER était en gestation depuis huit ans. L’association disparue, l’unité de recherche s’envole. Reste Aqua-Mater. Jean-Claude Pastorelli se dit prêt à reprendre Aquamay et son personnel, mais à une condition. Que le préfet accorde un agrément Installation Classée Protection Environnement (ICPE) à son projet d’extension de cages. Il vise ainsi à produire 1 500 tonnes de poissons par an. Troisième piste et non des moindres : le Conseil départemental. Propriétaire de l’Autorisation d’Occupation Temporaire du lieu, il en a financé les murs. Une délibération en commission permanente pourrait valider la reprise de l’ensemble par les élus, qui deviendrait alors un service détaché de la collectivité. Les solutions existent mais le temps est compté.

Plus d’informations dans l’édition de France Mayotte matin.

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