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« Sans prendre en compte cette jeunesse, il n’y a aucun avenir pour Mayotte »

11h10:

maore insoumise

La campagne pour les élections législatives partielles dans la première circonscription de Mayotte bat son plein. Le parti La France Insoumise espère bien jouer les troubles fêtes en présentant un candidat, Mikidadi Abdullah, plus connu sous le nom de BIG. En attendant et en lien avec le mouvement de grève générale contre la violence, le parti de Jean-Luc Méléenchon s’est fendu d’un communiqué.

Il est ainsi écrit, « Aujourd’hui l’abandon de l’état provoque une situation grave et exceptionnelle. Parents, enseignants, jeunes, … tous disent Bassi ivo ! Des milliers de jeunes sont hors scolarité, sans formation, sans emploi, ils vivent cette violence sociale. Le chômage des jeunes est le plus haut de France, la pauvreté est « de masse ».

Qu’ils soient scolarisés ou non, ils sont les premières victimes des violences quotidiennes ! De plus les cours sont bloqués ou stoppés plusieurs semaines par années scolaires. Le plus important c’est la jeunesse qui nous attend ! Et d’obtenir l’égalité pour Mayotte ! Sans prendre en compte cette jeunesse, il n’y a aucun avenir pour Mayotte. Nous voulons : AUCUN JEUNE SANS SOLUTION ».

Face à la situation des jeunes sur le territoire, La France Insoumise soumet les propositions suivantes:

Tout jeune doit se voir proposer :

  • Une place à l’école si il a moins de 16 ans,
  • La continuation de sa scolarité (plusieurs centaines d’élèves sont éjectes en 3ème et seconde chaque année)
  • Une formation post-bac pour tout jeune bachelier
  • Une formation, un emploi, un contrat, à Mayotte, en métropole ou dans un autre territoire (régional, outre mer…)

Donner aux jeunes les moyens de leur autonomie :

  • Créer l’Allocation Etudes de 800 € pour ne pas devoir travailler et étudier en même temps.
  • Permettre l’accès au logement et aux droits sociaux.

Protéger et accompagner les jeunes pour :

  • Sortir des tensions et insécurité qui pèsent sur eux en limitant la taille des établissements scolaires, créant des internats pour les lycées professionnels, soutenant les associations locales,
  • Leur permettre d’accéder aux informations et à l’éducation concernant les risques (médias, addictions, sexualité, violences, …)
  • Créer des lieux d’accueil et d’accompagnement et développer les structures qui existent
  • Développer les pratiques culturelles, de loisirs, sportives avec des équipements et des animateurs et éducateurs formés !

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