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Mohéli classée réserve de biosphère de l’UNESCO

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9h14 – Cela fait maintenant près de 10 ans qu’il est question d’inscrire le lagon de Mayotte au patrimoine mondial de l’Unesco. Le projet n’avance pas, ne trouve pas forcément le soutien français qui ne pèse que du bout des doigts, et chaque année, la grande baignoire bleue et transparente souffre de plus en plus des pollutions.
En clair, la volonté politique n’est pas là, en tout cas elle n’est guère affichée…

De son côté, l’île de Mohéli (Mwali) vient d’être classée comme réserve de biosphère de l’UNESCO.
Une réserve de biosphère (RB) est un territoire reconnu par l’UNESCO comme une région conciliant la conservation de la biodiversité et le développement durable, avec l’appui de la recherche, de l’éducation et de la sensibilisation, dans le cadre du programme sur l’homme et la biosphère.

Les sites reconnus en tant que Réserve de biosphère répondent à des critères communs définis dans un cadre statutaire de leur Réseau mondial formellement approuvés par la Conférence générale de l’UNESCO de 1995, à la suite d’une importante conférence à Séville, au mois de mars de la même année. Ils restent placés sous la juridiction souveraine des États où ils sont situés, et partagent leurs idées et expériences aux niveaux régional, national, et international au sein du Réseau mondial des réserves de biosphère.

Les réserves de biosphère sont structurées suivant trois types de zones : une (ou des) « aire(s) centrale(s) » qui doit (vent) faire l’objet d’une réglementation à long terme en matière de protection de la nature, une « zone tampon » qui vise à renforcer la protection des aires centrales, et une « aire de transition » qui constitue les limites extérieurs de la Réserve. L’ensemble de la réserve de biosphère doit être dotée d’une politique de gestion concourant aux Objectifs de développement durable.

Bref, même ça Mayotte n’a pas été capable de le faire, c’est désolant…

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