La visite officielle d’Emmanuel Macron, prévue les 23 et 24 avril, suscite une vive contestation au sein de l’opposition malgache. Regroupés autour de Monja Roindefo, ancien Premier ministre, les opposants dénoncent une absence totale de dialogue, déplorant qu’aucune rencontre ne soit prévue avec le chef de l’État français. Cette mise à l’écart est perçue comme un signe d’ingérence étrangère dans les affaires nationales. Pour manifester leur désaccord, ils comptent organiser une mobilisation d’envergure, malgré les contraintes sécuritaires strictes imposées par le protocole. Cette réaction provoque des avis partagés dans la société : certains y voient une atteinte à l’hospitalité malgache, d’autres saluent une initiative nécessaire face au manque de reconnaissance politique. L’opposition espère ainsi faire entendre sa voix sur la scène internationale, malgré ses propres divisions internes.
