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Les taxis dans la tourmente et un marché de l’interurbain qui doit être suspendu et retravaillé

Le conseil départemental a lancé le 9 juin dernier le marché des transports de l’interurbain. Problème, celui-ci ne comprend qu’un lot à hauteur de 100 millions d’euros, ce qui a le don d’évincer l’ensemble des entreprises mahoraises qui n’auront jamais les reins assez solides pour y répondre, même en groupement.

La colère est donc de de mise et elle s’est d’ailleurs exprimée le 22 juillet dernier au cours d’un séminaire de la profession à la CMA. Les élus étaient absents, ce qui a été très mal vécu, d’autant que les artisans taxi ont commencé à investir, aidés en cela par la collectivité, afin de répondre demain à la demande de l’interurbain.

 

Mais face au mécontentement, les lignes bougent et le président Ousséni Ben Issa indique que le marché “pourrait être suspendu pour être retravaillé”.

C’est en tout cas ce qui ressort d’une réunion d’une réunion qui s’est tenue lundi.

Une autre réunion est d’ores et déjà programmée le 29 juillet avec des représentants des syndicats de taxis pour faire le point sur les transports et leur profession : (marché transport interurbains, renouvellement des licences et investissements confié par le conseil départemental). A suivre sur ce point…

 

 

 

Mais les problèmes ne s’arrêtent pas là et cela contribue à alimenter le mécontentement des artisans.

En effet, les artisans taxis ont reçu un papier leur demandant de se rendre en préfecture afin de vérifier s’ils sont bien en règle.

L’un d’entre eux, patron d’une entreprise individuelle s’est donc exécuté et sur place, un document à faire certifier par les services fiscaux lui a été remis. Ni une ni deux, l’artisan s’est rendu aux services fiscaux où il lui a été signifié qu’il n’était pas en règle (car n’ayant pas déposé ses bilans ce qui est normal pour une entreprise individuelle). Ses revenus avaient en effet été intégrés à ceux du foyer…

Face au refus de certification du fisc, l’artisan est retourné en préfecture demander des explications. Mais pour toute réponse, sa licence lui a été retirée puisqu’il ne pouvait justifier de sa situation.

 

Bref, la CMA va solliciter la préfecture afin que des interlocuteurs compétents sur la question soit dépêchés, car la colère monte et ce n’est sans doute pas le moment à une heure où les artisans menacent de tout bloquer pour se faire entendre…

 

Le sujet est ultra sensible, notamment du côté du conseil départemental, mais aussi des services de l’État désormais. A suivre…

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