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Les hordes sauvages ont une nouvelle fois fait parler la poudre à Koungou

Il n’est plus la peine de dire que cela se produit souvent ; c’est désormais tous les jours. Les routes de Mayotte ont une nouvelle fois été barrées pour donner lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre mais aussi pour détruire les biens d’autrui…

En effet, aux alentours de 20h – 20h30, des habitants de Majicavo-Lamir et koungou village ont signalé que des individus caillassaient les véhicules en circulation sur la RN1.

Prenant goût au jeu de faire peur, de voir les automobilistes faire des embardées, accélérer pour se dégager le plus vite possible ou tenter de faire demi-tour, les voyous érigeront une barricade avec des déchets qui seront très rapidement enflammés.

Une voiture buttera contre l’obstacle et le conducteur, pris de panique et surpris, prendra la fuite, laissant sur place son véhicule et tous ses biens au moment même où les gendarmes arrivaient pour tenter de rapidement sécuriser la zone.

Selon les témoins, l’opération sera problématique car durant une bonne partie de la nuit, la même bande ou d’autres d’ailleurs se mêlant à la “fête”, caillasseront les militaires ainsi que les habitants spectateurs et tout ce qui pouvait circuler sur la route nationale.

Bref, il s’agit d’une banale nuit koungousienne où encore une fois, l’engeance fait régner sa loi en s’appropriant la chaussée et en s’en prenant aux biens d’autrui.

Mais là encore, il semble qu’attirer les forces de l’ordre était un objectif afin de pouvoir en découdre avec elles.

Le village n’a ainsi pas manqué de renforts en délinquants pour alimenter les tirs nourris de projectiles et dresser les barrages au fur et à mesure qui ceux-ci étaient démontés.

Rien de bien nouveau en somme, c’est devenu le sport favori de la délinquance à Mayotte et ce, que ce soit du Nord au Sud ou de l’Est à l’Ouest et tout aussi bien en Petite-Terre théâtre de nombreux heurts depuis des semaines, des mois.

Les gendarmes passent ainsi leurs nuits à batailler contre des hordes sauvages qui n’ont absolument peur de rien et surtout pas des uniformes.

Samuel Boscher

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