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La préfecture de Mayotte sort sa nouvelle arme redoutable contre l’immigration clandestine

Afin de prévenir les fraudes en matière d’hébergement liées à l’immigration clandestine, la Direction de l’immigration, de l’intégration et de la citoyenneté (DIIC) de Mayotte fera désormais systématiquement des vérifications de domiciliation sur le terrain.

Sous la houlette de Frédéric Sautron, sous-préfet en charge de la Lutte contre l’immigration clandestine, ces contrôles seront particulièrement ciblés sur les attestations d’hébergement, car l’admission au séjour sur l’île doit reposer sur des logements authentiques, non insalubres, et non sur de faux hébergements. Or, actuellement, « près de 90 % des demandeurs d’un premier titre de séjour n’ont pas de logement propre et dépendent d’hébergements par des tiers », selon la préfecture, qui précise que souvent ils « s’appuient sur de fausses déclarations, moyennant finance ».

Déjà expérimentés avec succès à Tsingoni depuis fin 2022, un courrier préfectoral a été adressé à tous les maires de Mayotte pour leur demander de mettre en place le dispositif de contrôle systématique de tous les logements déclarés dans le cadre de démarches en vue d’obtenir un titre de séjour.

La police municipale est mobilisée, dans cadre, pour constater les délits d’établissement ou d’usage de certificats inexacts ou falsifiés. Les auteurs sont passibles de 3 ans d’emprisonnement et d’une amende de 45 000 euros, sans oublier la procédure d’éloignement du territoire pour les demandeurs de titres de séjour fraudeurs !

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